Auteur : Florentin
Date de création : 14-08-2014
Quand on veut tuer son chien ...
Dessin de Schneider
"Selon de raport 2013-2014 du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), les jeunes latino-américains constituent la population la plus affectée par la criminalité et la violence. Plus souvent jugés responsables que victimes, les jeunes sont généralement stigmatisés. Les gouvernements et les médias les enferment bien volontiers dans le rôle des boucs émissaires, occultant ainsi les causes structurelles, créatrices de pauvreté, de précarité, de marginalité, terreau de la violence".
Voilà ce que je viens de lire dans la revue d'une association qui travaille à diminuer la faim dans le monde. Ce faisant, je me suis dit qu'on pouvait faire la même annalyse, concernant ce qui se vit en France. A-t-on cherché, par exemple, les raisons qui amènent chaque jour autant de violences dans nos banlieues ? Des violences évidemment inexcusables, mais qui, hélas, s'expliquent. Alors, avant de fustiger et de stigmatiser, essayons donc de comprendre et corrigeons la trajectoire (dans la mesure sur possible) ...
Commentaires
Bonjour Florentin,
C'est là que le bas blesse malheureusement. Les principes de la république dans certains coins de France ne se voient qu'à la télé.
J ai l'occasion de travailler avec des jeunes issus de l'immigration, en collège. Bien souvent, une fois les cadres et le respect posés, ils parlent.
Peut-être un début...
La bise.
Manène
quand on veut tuer son chien on dit qu'il a la rage...que penses-tu du message de notre président sur le "Charles de Gaulle" je suis sure que tu es comme moi très sensible au devenir de notre armée terrestre et maritime fut-elle nucléaire.... bises mon cadet
heureusement que la violence des banlieues n'aboutie pas aux extrèmistes !! sinon ils seraient plus que nombreux.. mais c'est sûr qu'il y a du boulot, et on ne nous donne pas toujours les moyens, je suis dans une ecole ZEP (dite difficile) mixité musulmane, juive et chrétienne, ça se passe bien, sauf avec les personnes qui n'ont pas de règle au sein de leur famille , pas d'information, certains enfants s'élèvent presque tout seul !!!
l'école a beau faire son travail d'écucation si derrière la famille ne fait rien ou dit le contraire !!! tu peux rien y faire !!!
quant aux terroristes, les deux de seine et marne etaient orphelins, ont eu des petits boulots donc un 2 ans à la mairie de paris.. paraissait intégrés ! je crois que ce sont les pires à mon avis.. ceux qui n'ont pas l'air mais ont la chanson !!!
bon allez faut y retouner, pas en sifflant c'est moi qui te le dit !!!
je t'embrasse, une bonne soirée et bizou flO.
Par les pouvoirs que ne m'ont pas conféré les institutions je nomme notre Florentin ministre de la sagesse!
Et je remarque que chez les blogueurs de tout poil il y a beaucoup de bonnes idées
Amitiés Occitanes
marc nesci
Tout à fait d'accord avec votre article et le com. du mousquetaire.
Léa
Je me contente d'approuver le commentaire du "Mousquetaire des mots"...
mais oui...on point où on en est,faut pas laisser traîner les choses de sorte qu'il faut agir sur plusieurs fronts:
arrêter les déviants
liquider les imams ignorants ,les auto-proclamés et les incitateurs au djihad
éduquer les plus jeunes générations
....et donner du travail
Salut Florentin
Je me pose les mêmes questions ,l'intégration n'est pas une réussite ,mais y a t il vraiment le désir de s'intégrer ,je crois que la façon pour les musulmans de vivre leur religion,au jour le jour , est un frein à l’intégration,bien avant toutes les considérations d'ordre économique .
Je pense, mais peut-être mal ! qu'il ne fallait pas les accepter en masse, mais plutôt de les aider d'une façon ou d'une autre pour rester dans leur pays, maintenant nous n'avons plus qu'à faire notre mea culpa en essayant, comme tu dis, de rectifier la trajectoire, en espérant des jours meilleurs ...
Bonne journée à toi, si tu peux !
Je crains que le mal français ne soit que celui de la sourde oreille. C'est tellement plus simple de ne pas entendre ce qui se dit, se crie. Ça date d'avant la crise. Et comme avec elle, le chômage n'a cessé de croître, rien ne s'est arrangé. Depuis plusieurs décennies, les cités-dortoirs existent autour des métropoles ; on a en effet parqué ces étrangers hors les murs. Sans doute faisaient-ils tache et dérangeaient-ils les bien-pensants... Ce ne doit pas être simple d'être pris en sandwich entre deux cultures, le bilinguisme n'est pas là pour rapprocher, il y a fracture en ce qui se vit dans le cadre familial et ce qui se vit à l'école, dans la rue, dans la société d'accueil. Et puis, il faut le reconnaître, l'étranger est mal vu chez nous : avant les maghrébins, les portugais, italiens, espagnols en ont fait les frais. Quand on n'est pas du coin, on est regardé d'un sale œil, alors en tant qu'étranger, autant dire qu'on n'est pas accepté, donc pas intégré. D'aucuns diront que ces "gens-là" n'ont rien fait pour s'intégrer. Mais personne n'a songé à poser la question, "à qui la faute ?". La France, terre d'accueil ? Hum !