Toile d'Amandine Pellizzari
Le vieux passe devant le mur de pierres
Sans le regarder
Il en connaît les plus petites rides
Et l'écroulement prochain
Tant de ressemblance fait peur
Et la jeunesse n'est plus de ce village
Qui permettrait à l'espoir
De se redresser
Commentaires
les vieux murs en pierres sèches avec le temps s'écroulent et pour les refaire à l'ancienne les propriétaires ont des indemnités mais qui sait encore les construire de cette façon???bon lundi
joli poème
Ne pas compter sur les jeu,nes pour redresser quoique ce soit .. ils sont partis voir ailleurs si l'herbe est plus verte A++
Bonjour Florentin
Plus besoin de le regarder , tant qu'il est là ..la vie continue !!
Bises
bonjour Florentin, jolie poesie, j'aime les vieilles pierres, elles ont une histoire et c'est ça qui m'intéresse!! je te souhaite douce journée, et je t'envoie plein de biobisous, Nina
La toile illustre bien les vers..
La jeunesse, c'est encore comme du temps de Jean Ferrat...le travail et les lumières des villes attirent... même si on peut bien vivre en campagne..
Les vieux murs on les montre,les vieux,nos anciens(on les cache dans des maisons soit disant "de retraite".BBises
moi j'adore ces vieux murs !!! y en a plus beaucoup de nos jours cest bien dommage.. à majorque il y a beaucoup de restanques, avec des vieilles pierres comme ça , ça retient la terre !!
sympa la poésie !
un dimanche apres midi en famille, demain matin je me fais une toile!!!! bizou et bon dimanche soir florentin flo.
J'arrive avec ma truelle ,
Une dose d'eau
Et du ciment
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Mademoiselle
Car je reste un damoiseau
Même si je n'ai plus toutes mes dents
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Belle poésie (un peu triste )
Amitiés Carnavalesques
marc nesci
tu creuses vraiment le terreau de la poésie provinciale
Bonsoir Florentin,
Ce poème me fait penser aux"vieux"de mon village d'enfance, immuables et imperturbables s'asseyant sur un banc de pierre aux beaux jours. Ils étaient là quand j'étais petite, quelques uns avaient disparus en tant qu'adolescente et aujourd'hui adulte, d'autres les ont remplacés.
C'est la vie qui file, on y peut rien. Bientôt j'irais m'asseoir sur ce banc.
S'il pouvait parler...
La bise, et merci pour ce poème.
Manène
Bonsoir Florentin, ce joli poéme me rappelle un livre que je viens de lire "Une pomme oubliée" de Jean Anglade , dans un petit village situé au fin fond de l' Auvergne une vieille dame Mathilde se retrouve seule habitante aprés le décés de son ami et voisin, les habitants ont déserté pour vivre en ville, travailler à l'usine, elle parcourt les trois rues de son village en évoquant ses souvenirs devant les maisons vides qui commencent à subir les outrages du temps.
Bonne fin de journée, bises amicales.
Salut Florentin
Que celui qui n'a jamais médité devant les témoignages du passé qui partent en ruine lui jette la première pierre
bonne soirée
Je n'aurais pas osé la comparaison avec un vieux mur. Mais c'est vrai que l'âge venant on n'a plus le même allant. Quant au reste, cela se décrépit inexorablement. Mais après tout, est-ce si terrible ? C'est aussi cela la vie.
Bonjour Florentin, un très beau poème même si le thème est triste. Merci de ce partage, bien amicalement, fanfan
Un vieux mur et cela suffit pour méditer
Un beau poème !
Un poème d'une forte densité qui incline... à la méditation...Bon dimanche Florentin !