L'auteur. Martin Winckler est médecin. C'est l'auteur de "La maladie de Sachs", qui fut, à la fin des années 90, un véritable phénomène de librairie. "La vacation" est son premier roman, qui met déjà en scène le docteur Sachs.
Le roman. Chaque mardi, Bruno Sachs quitte son cabinet pour se rendre à l'hôpital. Il y pratique des avortements. Il semble mener là une activité routinière. Mais, sous l'apparence glacée des rituels opératoires, il ne sort jamais indemne de la souffrance des femmes qu'il "délivre". Il entend leur silence, leur douleur, leur sentiment de culpabilité. S'il ne remet jamais en question leur droit de choisir, il souffre, lui aussi, de ce que masque la réalité des IVG, Ce n'est jamais banal, c'est forcément douloureux. Au fil des mois, chargé du poids des histoires dont il est témoin, il tente de transcrire ce qu'il a entendu et senti. Sans vouloirjamais le publier. Trop conscient de ce qu'un tel récit révèlerait - de manière sans doute un peu indécente - de souffrances mal vécues. Petit défaut de style, à mon sens, le narrateur s'adresse à lui-même et emploie systématiquement le pronom "tu". A la longue, c'est agaçant. Ce qui reste, c'est une extrême sensibilté. Celle qu'on retrouvera dans " La maladie de Sachs".
Commentaires
Ce roman de martin winckler est à la limite de l'auto-biographie ,ils en ont parlé sur Arte et ça avait été passionnant.......
J'espère que tu as gardé ton âme d'enfant et que tu as apprécié ma nouvelle tribu d'indiens......
Amitiés occitanes mouillées
marc nesci
J'ai lu "La maladie de Sachs", mais je ne m'en souviens plus...
coucou Florentin, crotte de bique je viens de perdre mon commentaire ,j'ai fait une mauvaise manipulation ,suis je bete parfois...donc je disais qu'il me semble avoir lu ou parcouru "la maladie de Sachs" mais je n'arrive plus bien à me souvenir ayant encore des petits trous de mémoire mais j'arrive à les combler avec le temps...C'est un sujet délicat que l'avortement, douloureux moralement ....On a été tellement matraqué que c'était très mal que cela double la peine lorsqu'on n'a pas le choix...Je ne pose pas de jugement car cela appartient à chacune ,si c'est une grossesse non désirée ,qui complique son existence pour telle et telle raison c'est bien mieux que de faire du mal à un petit, de l'abandonner ,de le rejeter....Il est évident que cela laisse des traces autant pour la patiente que pour le corps médical, pourtant c'est préférable à ses faiseuses d'ange qui mettaient la vie des femmes en danger,ça pouvait etre une vraie boucherie.....je note ce bouquin....Merci de ce partage....Doux après midi et weekend à vous deux, bisous....
j'aime toujours découvrir de nouveau auteur et un conseil est le bienvenue ensuite il faut que le trouve à la médiathèque
à suivre ......bon wk
Merci pour le bon conseil de lecture .. A++
Bonjour Florentin
Sujet très fort...et connaitre les etats d'âmes d'un homme médecin face a la femme demunie denote d'une belle sensibilité !
Je prends note
Bises
A lire donc...je n'ai pas lu non plus "la maladie de Sachs"..vu seulement le film (que j'ai bien aimé) réalisé par Michel Deville et interprété par ALbert Dupontel sur un scénario de l'auteur.
Bon week-end ensoleillé !
Bonsoir florentin,je pense que beaucoup ne doivent pas sortir indemne de tout celà,docteurs et patientes,certaines ne peuvent ètre enceintes et d'autres enlèvent......,on ne sait pas le vécu de chacun et on ne peut juger mais celà doit ètre dur.Bonne soirée pensée.
L'ivg est un toujours un échec quelque part .... tiens, ironie du sort, ce soir une de mes voisines me disait que pour sa belle-fille, ça n'avait pas encore marché (sa troisième implantation embryonnaire) c'était le dernier coup d'essai...
bise et merci de ton passage
hors sujet....je pense que tu dois être sans doute au courant mais ce matin je l'ai appris sur le blog de Campa, Nicole nous a quitté lundi , j'ai sincèrement de la peine... marie