Image Adjaya
Aube
Un invisible oiseau dans l'air pur a chanté.
Le ciel d'aube est d'un bleu suave et velouté.
C'est le premier oiseau qui s'éveille et qui chante.
Ecoute ! Les jardins sont frémissants d'attente.
Ecoute ! Un autre nid s'éveille, un autre nid.
Et c'est un pépillement éperdu qui jaillit.
Qui chante le premier ? Nul ne sait. C'est l'aurore.
Comme un abricot mûr le ciel pâli se dore.
Qui chante le premier ? Qu'importe ! On a chanté.
Et c'est un beau matin de l'immortel été.l
Commentaires
Splendide de simplicité : le plaisir à l'état pur. rien de tel qu'un chant d'oiseau et un rayon de soleil pour se sentir heureux
Bonjour Florentin
fort joli poème
Mr-he2
Mr-he3
Mr-he4
Bonne journée
Avec amitiés bises
René de Chine
Depuis qu'il n'y a plus de coq dans le quartier, je suis réveillée par le concert des merles.
Joli poème, où déniches-tu ces petits bijoux ?
bises,
léa
Salut Florentin
Des que c'est en alexandrins c'est quand même autre chose ..
Chez moi c'est le coq qui chante en premier bien avant l'aube .....
L'hiver chez nous c'est le rouge gorge qui chante le premier...
Bonjour.
Très joli poème ! Je ne connaissais pas cette poétesse.
Bon dimanche.
Trop beau!
"Comme un abricot mûr le ciel pâli se dore."
Tous nos sens sont à la fête...