Dans son hamac de toile,
d'argent et d'or,
à la belle étoile,
l'araignée s'endort.
Comme sur la mer,
le voilier qui danse,
elle se balance
dans un courant d'air.
L'araignée du soir
rêve de voyage,
loin de son grillage,
au pays d'espoir.
Le temps d'une nuit,
petite acrobate,
l'araignée oublie
son fil à la patte.
Commentaires
J'aime beaucoup.. succinct et très explicite tout à la fois..mots bien choisis/j'en aime la musicalité - et qui en dit beaucoup sur la condition de cet insecte et ma foi transposable aussi à la condition humaine.
Un poème bien senti et qui dit tout de la vie de l'araignée. Absolument charmante cette évocation d'un insecte que je n'apprécie que très peu. Des vers qui ne me la feront pas pour autant porter aux nues. Malgré son utilité incontestée.
Mais je savoure à coups de langue gourmande, la vision qu'en donne le poète, car son descriptif la rend, en quelque sorte, sympathique.
c'est candide
Araignée du soir espoir
Espoir de meilleur jour
bonsoir flo
oui ici il gèle mais le sud pour réchauffé le coeur
nino étais super
bonne semaine pour toi et ton épouse
Très belle poésie...
jolie poésie pour une araignée !
je les supporte mieux depuis que je les ai approché sur le net, jen ai moins peur !!!
un bon dimanche à toi florentin et un bizou flo
je laisse la parole à Hugo :
"J'aime l'araignée
J'aime l'araignée et j'aime l'ortie,
Parce qu'on les hait ;
Et que rien n'exauce et que tout châtie
Leur morne souhait ;
Parce qu'elles sont maudites, chétives,
Noirs êtres rampants ;
Parce qu'elles sont les tristes captives
De leur guet-apens ;
Parce qu'elles sont prises dans leur oeuvre ;
Ô sort ! fatals noeuds !
Parce que l'ortie est une couleuvre,
L'araignée un gueux;
Parce qu'elles ont l'ombre des abîmes,
Parce qu'on les fuit,
Parce qu'elles sont toutes deux victimes
De la sombre nuit...
Passants, faites grâce à la plante obscure,
Au pauvre animal.
Plaignez la laideur, plaignez la piqûre,
Oh ! plaignez le mal !
Il n'est rien qui n'ait sa mélancolie ;
Tout veut un baiser.
Dans leur fauve horreur, pour peu qu'on oublie
De les écraser,
Pour peu qu'on leur jette un oeil moins superbe,
Tout bas, loin du jour,
La vilaine bête et la mauvaise herbe
Murmurent : Amour !"
PS tu as de la chance : j'ai cru comprendre que tu allais échapper au train de Moscou....
Et oui, les araignées sont comme nous, elles rêvent aussi de voyages et d'évasions!
Bonjour Florentin, joli poème pour la petite araignée, tout être vivant doit être respecté, bises et bon dimanche, fanfan
C'est très chouette ... une poésie comme j'aime
Vu comme cela cette petite est charmante, alors pourquoi fait-elle si peur ?
Bon dimanche ensoleillé..
Joli petit poème pour une bête qui est très souvent peu sympathique.
Charmant... mais ça me fait penser que j'ai du ménage à faire! Promis je ne chasserai que les araignées qui sont visibles...