En ce temps d'encore canicule. Lequel n'empêche pas notre quête (éternelle) des belles ...
L'ombre
Aux jours où la chaleur arrêtait toute vie,
Quand le soleil, sur les labours exténués,
Pressait sur son coeur le vignoble muet,
A l'heure où des faucheurs l'armée anéantie
Ecrasait l'herbe sous des corps crucifiés,
Seul debout, en ces jours de feu et de poussière,
En face du sommeil accablé de la terre,
Assourdi par le cri des cigales sans nombre,
Je cherchais votre coeur, comme je cherchais l'ombre.
Commentaires
C'est très beau , ah oui cette chaleur donne des idées lol.
Bonsoir Florentin,
Je connaissais Mauriac comme écrivain et non comme poète mais je dois reconnaitre qu'il est bon à cet exercice également.
Bisous,
Mo
Je crois que c'est le premier poéme que je lis de notre écrivain bordelais...
Découverte qui ne me déçoit pas ...Que c'est beau
JC
bonjour florentin ,
L’éternité de la nature face à la brièveté de l’homme. C’est beau, c’est magnifique. La nature face à l’homme, l’immortelle la seule, face aux innombrables mortels. belle semaine à toi,, bisou monette
une déclaration excessive .. c'est comme on dit aujourd'hui un art .
Encore une déclaration d'amour à travers ce poème! Il y en a une qui a de la chance. Bon lundi.
Bonsoir Florentin, ce poème est sublime de François Mauriac, un hymne à la nature et à l humain.
J'aime beaucoup aussi la photo qui l illustre.
Bises et bonne semaine, fanfan
Tout simplement magnifique.ne manière de célébrer l'été et l'amour fort originale. La personnification des labours ou du vignoble est fort intéressante. Une manière comme une autre d'associer étroitement l'homme et la nature.
Ode à la fraîcheur...