posté le 12-01-2020 à 17:14:01
Poésies du Dimanche: E.Ducoté
Les laveuses Rauzierd
A travers les bouleaux d'argent
J'ai vu, baignées de brume matinale,
Des Nymphes danser au bord de l'étang.
Quelqu'un m'a dit : Ce sont les laveuses
Qui vont à leur tâche et se hâtent,
Sous le poids pesant des paniers de linge.
Moi, j'ai vu des Nymphes.
J'ai vu dans la forêt ombreuse
Un choeur de Dryades épars sous les chênes.
Quelqu'un m'a dit : Ce sont de pauvres femmes
Qui font des fagots avec des branches sèches.
J'ai vu des Dryades.
Or, je ne mens pas et l'autre non plus,
Et chacun raconte ainsi qu'il a vu.
Commentaires
Joli poème très bien illustré mais bon je pense que le narrateur avait fumé de l'opium lol car il avait des visions très surréaliste lol @+
Ma grand mère lavait le linge au lavoir...et ce n'était pas une nymphe
Bises
Belle poésie et belle peinture, tu as du gout.
Bonsoir Florentin,
Une jolie peinture et un joli texte...
Mais je n'aimerais guère faire ça. la machine à laver est moins poétique mais je préfère...
Bises,
Mo
Une vision très poétique d'un travail harassant confié à des jeunes jolies femmes .
En clair, chacun a droit à sa propre vision et donc à sa propre interprétation.
Jolie photo belle illustration
Bonne soirée
Voici un poète qui ne devait pas souvent aller au lavoir ou à la rivière... Bon début de semaine.
Très jolie atmosphère dans cette poésie.
Cette forêt parle à l'imaginaire. Cela m'a fait penser au Roi des aunes.
Et cela a m'a permis d'aller chercher le sens du mot "dryades " que je ne connaissais pas..
Le dernier vers est philosophique: chacun interprète la réalité selon ses propres sentiments et selon son ressenti.
Bonne soirée et bonne semaine à venir. Un bisou.
Seringa.