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Pas trop facile de classer Edward Hopper. Ce que l'on sait en tout cas, c'est qu'il était plus particulièrement attiré par la vie au quotidien des Américains de son époque. Surtout dans ce qu'elle signifiait de difficulté existentielle. Alors, réaliste ? Sans doute. D'autant que ses toiles ont quelque chose de la netteté photographique. C'est clair, c'est précis, c'est presque géométrique. Mais, pourtant, c'est, je crois aussi, un romantique. Sa peinture m'émeut, je l'avoue. Elle me paraît triste et pronfondément nostalgique. Elle évoque, comme en leitmotiv, le sentiment d'isolement auquel beaucoup de gens sont contraints, le vide qui, quelque part, prive leur vie de sens. "Morning sun" en est un exemple frappant. Une femme vient de se réveiller et regarde par la fenêtre le soleil se lever. Ses yeux sont vides, lointains, totalement absents. Elle n'attend visiblement rien de la journée qui va commencer, déjà engluée dans l'ennui. Pas gai, hein ?
Commentaires
C'est une très belle toile mais triste, un peu moi en ce moment à regarder par la fenêtre, cela arrive à me peser, bises, fanfan
Je suis un admirateur de Hopper...
Je garde un souvenir èbloui de la grande expo (2012/2013) au galeries nationales du Grand Palais.
Morning sun figurait dans le billet fait sur l'expo :
https://jcmemo-34.blogspot.com/2012/11/exposition-edward-hopper-galeries.html