Claire Hédon, l'officielle défenseure des droits, vient de se faire épingler pour avoir demandé qu'on arrête dans certains quartiers difficiles les contrôles d'identité. L'affaire a bien sûr fait hurler les syndicats de police, mais aussi les médias. Les règles de la Républiques venaient d'être bafouées. Mais, rectification faite par l'intéressée elle-même, il s'est avéré que ce n'était pas du tout dans son esprit. Elle souhaitait seulement que cessent les sempiternels contrôles discriminatoires, au faciès, dont les gens des banlieues étaient les victimes. Ce qui ne l'empêchait cependant pas de penser qu'il fallait continuer d'agir dans ces suburbs - et fermement - pour contrer les méfaits qu'on y commettait.
Conclusion : On fait dire aux mots ce que l'on veut. Surtout en politique. On tire une phrase de son contexte et on la monte en épingle pour faire valoir ses thèses. Claire Hédon a sans doute été maladroite ou incomplète dans sa formulation. Mais on aurait dû lui demander de préciser son opinion avant de lui tomber dessus ...
Commentaires
Voyons Florentin, tu sais très bien c'est de tout saisir au bond sans discernement, de tomber sur le râble des politiques et de critiquer tout vertement. Alors pour qu'on lance une phrase, elle est tout aussitôt reprise et détournée (et ce n'est jamais gentil). Le jour où l'on n'étrillera plus les politiques, les poules auront des dents.
Je suis cette "affaire" depuis deux jours, c'est un vrai sac de noeuds...
Chaque phrase , (chaque mot !), est disséqué(e) et déformé(e) en 2 Mn ... Quelle époque de m....!
A plus, juste après... Seringa.
Oui, éviter de contrôler les gens de couleur est très gros tout de même. .Je me demande si cela était mal exprimé ?
comme disent des policiers : dans certains quartiers , tu contrôles forcément des gens de couleurs!
Le silence est d or et je pense que beaucoup je citerai pas de nom ferait mieux de se taire