Les médecins titulaires de postes en hôpital ne sont pas assez nombreux. C'est une bien malheureuse évidence. Aussi fait-on appel à des intérimaires, lesquels ont hélas le grave défaut de coûter une blinde. Mais, paradoxe, eux aussi viennent à manquer. Le gouvernement, pour en attirer davantage, a donc décidé de les augmenter d'un coup de 20% ! Les hôpitaux, exsangues pour beaucoup, se seraient bien passé de ces dépenses supplémentaires, mais savent que sans eux, ils seraient obligés de fermer des services. Aussi acceptent-ils de payer. La mort dans l'âme.
Il faudrait qu'en France le service de santé soit organisé autrement. Et que, peut-être, les médecins soient un peu plus contraints dans leur liberté de choix des postes de travail. Comme dans les autre services administratifs. D'accord, je simplifie sans doute à l'extrême. Mais il y a là matière à réflexion.
Commentaires
Certains médecins quittent le service public car pas assez payés ou partent dans le privé ou reviennent en "intérim", est-ce raisonnable? Heureusement qu'il y a les médecins étrangers!
Bises du jour
Mireille du sablon
Bonjour Florentin,
Toujours les conséquences du numerus clausus... Même pour la médecine de ville, il est difficile d'être un nouveau patient accepté par un médecin!
Bises.
Bon après-midi,
Mo
les medecins formés il y a quarante ans , partent en retraite, rien n'a été fait depuis, pour ouvrir largement les recrutements , maintenant on en arrive là, il n'y a plus parsonne , et pour former un medecin il faut au moins dix ans , pour y pallier on supprime des lits, et on augmente les tarifs des prestations des interimaires, souvent etrangers, nous allons droit a la catastrophe...amities
Tu as raison quand j ai commencé à paris aux chèques postaux à la suite de ma formation j ai du signer un contrat de 5ans ou nous devions rembourser notre formation et nous avons été au tribunal prêter serment maintenant plus de limite !
Bonne soirée
C'est la cata !
Nos services de santé sont en débâcle, il est temps de former des médecins sans faire semblant.
Salut Florentin, c'est mon troisième séjour dans cette île, elle est restée sauvage malgré quelques constructions modernes. La vie est chère, mais agréable... on prend encore le temps de vivre au ralenti…